Les premières propositions du Cercle du Grau pour un projet urbain équilibré

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A grands renforts d’architectes, d’urbanistes, de maîtres d’œuvre… la Municipalité s’est engagée dans un projet pharaonique de réaménagement urbain, dont le pivot central de réflexion repose sur le dernier terrain constructible, en plein cœur du Grau du Roi.

En raison d’une piètre communication de la part de la Mairie qui s’est peut-être laissée emporter par le mauvais génie de la construction, mais d’atelier en séance publique, de rendez-vous en réunion avec les Graulens, riverains ou non de ce futur quartier, il ressort aujourd’hui un manque d’adhésion de la part des Graulens face à ce projet mal-dimensionné.

Et pourtant, la ”commande” était claire car toutes ces réunions ont ouvert le débat sur le besoin impérieux de logements et de services publics pour une population sans cesse croissante. Des postulats que Le Cercle du Grau partage largement et pour lesquels, assisté d’un cabinet de jeunes architectes-urbanistes, il propose aujourd’hui des solutions alternatives.

Ces propositions sont les premières d’une longue série que Le Cercle du Grau égrènera sur tous les sujets d’importance pour notre commue dans les mois à venir. A n’en pas douter, elles feront l’objet de critiques, seront maladroitement plagiées et susciteront probablement quelques jalousies de la part de ceux qui se complaisent dans des postures politiciennes et se satisfont de commentaires aigres-fins sans intérêt ni valeur pour l’avenir des Graulens. Nous les attendons, et nous attendons surtout leurs propositions pour Le Grau du Roi !

Le 3 juin 2019

Ecoquartier : Un projet alternatif mieux adapté aux attentes des Graulens

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Le Cercle du Grau est évidemment favorable à l’élaboration d’un schéma d’aménagement urbain général mais regrette que le futur écoquartier méditerranéen soit « l’alpha et l’oméga” de cette réflexion. En effet, plusieurs points sont à revoir et tout particulièrement l’implantation des bâtiments, totalement occultée des débats depuis le lancement de ce projet.

Ce n’est qu’en ce début d’année 2019 que les Graulens, riverains ou non, ont réalisé que les esquisses, jusqu’alors présentées comme de simples illustrations, étaient en réalité les immeubles qui allaient fleurir et pour certains, juste au bout de leur jardin, là où Monsieur le Maire et son escouade de consultants et autres spécialistes, avaient promis des ”petites maisons de pêcheurs” !

Le terrain prévu pour accueillir le Quartier des Pins, représente un enjeu majeur pour la requalification du centre-ville et l’attractivité du Grau-du-Roi. La proposition apportée par le cabinet mandaté par la Municipalité ne répond ni aux normes relatives aux écoquartiers, ni aux attentes des Graulens en termes d’aménagements urbains et de logements. La densification extrême (plus d’un millier de résidents) semble davantage satisfaire les appétits des promoteurs qui affichent déjà un prix situé entre 3000 et 4200 € le mètre carré.

La plus controversée des propositions avancées par la Municipalité, est celle d’implanter des immeubles de 2 étages, soit une hauteur minimale de 10 mètres, (le Vieux Phare du Grau du Roi mesure 19 mètres) en limite de propriété des riverains du lotissement Lou Fanal. Espacés les uns des autres par des ruelles sans voie de circulation pour les véhicules, ces ensembles ne disposeront pas de commerces ni de services. Pourtant, une Maison Médicale aurait pu trouver sa place au cœur de cet espace. Sans vie et sans âme, ce nouveau quartier risque de devenir une simple cité dortoir et ses ruelles pourraient rapidement devenir des lieux dans lesquels on ne souhaiterait pas s’attarder.

La proposition du Cercle du Grau consiste à concentrer les bâtiments en R+4 (incluant un parking privatif en rez-de-chaussée) sur la partie ouest du site (celle présentant peu de vis à vis avec les habitations existantes) et au cœur du futur quartier. Le long du lotissement Lou Fanal et de la rue Vincent, des villas individuelles en R+1, disposant chacune d’un espace de stationnement privatif, viendront compléter l’ensemble résidentiel. Ces « Maisons de la Côte » seront organisées de sorte à avoir une façade sur rue et une façade intérieure sur jardin, suivant le modèle d’Europe du Nord. Ces propositions d’aménagement offrent une réponse optimale à la recherche de densité et à la préservation d’un environnement urbain de qualité.

A l’entrée ouest du Quartier des Pins, un projet de Maison Médicale pourrait voir le jour sur un terrain privé. Pour desservir les habitations et les prestataires de services qui auront choisi d’installer leur activité au cœur de ce nouvel espace, un maillage de voies de circulation sera créé. Dans cet écoquartier, la présence de la voiture doit s’atténuer sans pour autant en disparaître entièrement.

Avec un potentiel de 300 logements dans le Quartier des Pins, de 110 appartements dans celui de la Gare et de 70 villas, ce projet a été imaginé dans le respect des riverains installés de longue date aux abords de cet espace naturel, en privilégiant les moyennes et grandes superficies afin d’éviter toute spéculation immobilière liées aux résidences secondaires. Ce projet propose une meilleure qualité d’usages et d’habitations autant pour les nouveaux résidents que pour les riverains dont on peut comprendre la légitime inquiétude face à la modification significative du paysage urbain.

Le 1er juin 2019

Redonner un vrai dynamisme économique à la commune

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©ADEPP

Après avoir largement consulté les Graulens, Le Cercle du Grau a sollicité les compétences de jeunes architectes autour de trois problématiques majeures pour Le Grau du Roi : faciliter le stationnement, densifier la ville en proposant une plus large offre de logements du T3 au T5 et générer de nouveaux espaces publics permettant une nouvelle continuité urbaine entre les quartiers. Le Cabinet ADEPP a ainsi proposé la création deux nouveaux espaces publics majeurs :

  • Un espace public, reliant le canal au cœur du nouvel écoquartier, présentant plusieurs séquences. Du canal à la gare, l’espace est réaménagé supprimant les places de stationnement ce qui permet aux restaurateurs et cafetiers de l’Avenue Simone Veil d’occuper le domaine public selon une charte d’aménagement préétablie. La circulation des véhicules est maintenue; la place réaménagée avec la plantation d’arbres et la mise en place d’une fontaine longiligne courant perpendiculairement du canal jusqu’au  parvis de la gare. Le nouveau parvis, sur lequel les trains arriveront en butée, permettra une mise en valeur de la gare et constituera l’articulation principale vers le nouveau quartier. Il offrira, par ailleurs, un cheminement vers le centre-ville.

De la gare vers le Quartier des Pins, l’espace est aménagé en esplanade arborée. Le projet prévoit la construction de 4 bâtiments de logements de 4 étages, comprenant des zones de stationnement privatives en rez-de chaussée à l’arrière ainsi que des commerces implantés en façade, directement sur l’espace public. Ces nouveaux bâtiments ainsi que le parking du Palais des Sports seront désormais accessibles par une nouvelle voie de desserte depuis l’avenue Dossenheim.

  • Un second espace public, plus fractionné, de la gare et son esplanade principale (en bout de ligne de chemin de fer) jusqu’à la mairie. L’idée est ici d’introduire une continuité entre les quartiers et de faciliter la circulation via les mobilités douces. Un espace piéton sera mis en place le long des anciens rails, conduisant à un nouveau marché couvert. Cette halle, positionnée dans la perspective de la rue de la Rotonde et dans l’alignement de la rue Victor Granier, permettra d’accueillir l’extension du marché en haute saison et tout type d’événements divers (foire, puces, spectacle…). Une promenade piétonne s’étirera de la nouvelle esplanade jusqu’au centre commercial de Port Royal. Le rond-point sera réaménagé de façon à augmenter les espaces de stationnement temporaires en haute période estivale.

A l’arrière de la nouvelle Maison Médicale, un espace vert avec des aires de jeux pour enfants permet de recréer un poumon vert au sein de cet ensemble avec une mise à distance des bâtiments.

Le réaménagement du centre-commercial de Port-Royal et sa desserte piétonnière devraient attirer de nouveaux commerces, redynamisant ainsi l’activité économique de cette zone et de l’ensemble du centre-ville.

Le 1er juin 2019

Stationnement : une solution 4 saisons

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La suppression de près de 500 places de stationnement sur la rive gauche constitue un problème majeur dans la vie quotidienne des Graulens mais aussi des touristes qui ne peuvent plus faire étape dans notre cité balnéaire tant le nombre insuffisant de places de parking et le prix excessif du stationnement sont dissuasifs.

L’une des réponses apportées par la Municipalité proposant de remplacer les places supprimées par un parking silo en ville n’est pas satisfaisante d’un point de vue esthétique et pratique. Le Cercle du Grau propose déjà depuis plusieurs années l’aménagement d’un parking de délestage à l’extérieur de la ville, le long de la rocade D62. D’une superficie d’environ 30 000 m2, ce parking permettrait la création de 2 000 places de stationnement gratuites. Un service de navettes électriques (fluviales et terrestres) achemineraient les touristes jusqu’à différents points du centre-ville.

Les parkings existants seraient ainsi réservés aux habitants des nouveaux quartiers et aux riverains du centre-ville à qui il sera proposé un abonnement annuel à un tarif ultra-préférentiel. Pour les clients des commerces et usagers des équipements situés en centre-ville, une réflexion est actuellement en cours afin d’inciter les commerçants et les activités accueillant du public à participer à un financement « gagnant-gagnant ».

Les parkings Victor Hugo, Fanfonne Guillerme et du Palais des Sports seront entièrement ré-équipés de dallettes béton enherbées. Cette technique permet d’éviter les zones de chaleur des revêtements minéraux ou bitumés, et de rendre ces espaces plus agréables à parcourir pour les usagers.

Le 1er juin 2019

Etats Généraux du Centre-Ville : beaucoup de bruit pour rien

Au terme des trois réunions organisées dans le cadre des Etats Généraux du Centre-Ville, le constat de fausse concertation et la manœuvre pré-électorale, pressentis par Le Cercle du Grau en ouverture de ces rencontres, semble désormais être partagé par tous ceux qui y ont participé en apportant leur (modeste) contribution.

Peu ou pas préparées, ces réunions ont davantage ressemblé à des discussions de « café du commerce » où chacun y est allé de son témoignage ou de sa (parfois fausse) bonne idée plutôt qu’à des réunions destinées à redynamiser un centre-ville qui se paupérise et qui se meurt peu à peu. Annoncées comme des solutions-miracles, les deux études Urbanis et Bérénice ont simplement livré un constat que chaque Graulen, résident ou commerçant, et parfois les deux, est en mesure de dresser depuis plus de 10 ans. Alors une fois que tout cela a été dit ; que les doléances ont été consignées ; que de nombreux exemples dans des communes limitrophes ont été énoncés, que fait-on ?

La Municipalité, aux affaires depuis 2014, nous promet depuis le début de son mandat, une charte d’embellissement pour les devantures des commerces et l’harmonisation des terrasses commerciales ? Où en est-on ?

A propos de la rénovation des façades le long du Canal, malgré les nombreuses propositions du Cercle du Grau, aucune mesure incitative (réduction de la taxe foncière, subventions exceptionnelles accordées par la Commune…) n’a encore été proposée aux propriétaires, qu’attend-on ?

Pour les pontons pêcheurs, en 2015, Le Cercle du Grau avait proposé à la Municipalité, (qui prétendait déjà travailler sur le dossier), une solution de coffres en aluminium, bardés de bois, pour stocker le matériel, répondant au double impératif : sanitaire et esthétisme. Où en est-on ?

Concernant l’occupation du domaine public, Le Cercle du Grau a, à de nombreuses reprises, tiré la sonnette d’alarme, dénonçant un laxisme, d’ailleurs largement revendiqué et assumé, de la part de Monsieur le Maire. Comment accepter que certains commerces utilisent leur local comme zone de stockage et débordent sur le domaine public pour exercer leur activité commerciale ? Sur cette question, Monsieur le Maire affirme ne pas vouloir engager de bras de fer avec les commerçants peu scrupuleux ni avec leurs propriétaires… Que fait-on ?

Quel que soit le sujet, Monsieur le Maire en reste toujours au stade de l’observation. Après concertation, discussion, il devrait normalement y avoir propositions et actions… Et ce ne sont pas les idées qui manquent. Les conseils de quartier en témoignent. Lors des réunions autour du futur écoquartier méditerranéen où Le Cercle du Grau a perçu un réel intérêt, parfois teinté d’inquiétude légitime, de la part des Graulens. S’ils ont compris la philosophie générale de ce projet, la pseudo-concertation qui dure depuis des mois n’est pas satisfaisante. De réunion en grand-messe en présence de l’architecte catalan, les Graulens ont le sentiment de s’être laissés endormir par de grands principes d’aménagements urbains qui viennent de passer brusquement en phase opérationnelle avec le lancement des appels d’offres auprès des promoteurs immobiliers. La plupart des riverains de ce futur écoquartier découvre aujourd’hui avec angoisse le véritable projet. En d’autres termes, en limite de l’espace à bâtir, proche du lotissement Lou Fanal, là où Monsieur le Maire avait annoncé la réalisation de « petites maisons de pêcheurs », les résidents verront bientôt fleurir au bout de leur jardin des immeubles de même hauteur que ceux de Port Royal.

Depuis l’automne dernier, accompagné de trois architectes-urbanistes, Le Cercle du Grau a engagé une vaste réflexion sur cet écoquartier ainsi que sur les problématiques de circulation et de stationnement. Il présentera des propositions alternatives à ces aménagements déterminants pour l’avenir du Grau du Roi, dans les prochaines semaines.

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© Anyojy Beltrando – Alphaville – Tractebel

 

Le 26 février 2019

Le Cercle du Grau s’inquiète de la désertification du centre-ville

Bérénice, Urbanis… ce n’est pas l’affiche d’une tragédie grecque mais les noms de cabinets chargés de redynamiser le centre-ville du Grau du Roi. A force de multiplier les études sans jamais en restituer la moindre analyse, d’organiser des sondages auprès des commerçants qui n’ont jamais vu l’ombre d’un enquêteur, la « tragédie », c’est au cœur de ville qu’elle se déroule !

L’équipe municipale n’est pas décidée à prendre des mesures en faveur du commerce local. La charte d’embellissement pour les terrasses et devantures commerciales, promise depuis 2015, ne sera probablement jamais mise en place. La majorité municipale continue de se faire « accompagner », à coups d’honoraires exorbitants, pour réfléchir à la suppression de places de stationnement, à la limitation des voitures en centre-ville, à la création d’espaces verts tous azimuts… et de multiplier les taxes et redevances des commerçants.

Ce n’est pas la première fois que Le Cercle du Grau s’inquiète de la désertification du centre-ville et de la politique urbaine menée. En cette période de l’Avent, faisons le vœu d’une prise de conscience face à cette situation qui tue Le Grau du Roi à petit feu.

Le 6 décembre 2018

Le Conseil Municipal : une simple chambre d’enregistrement

Modification n°1 du Plan Local d’Urbanisme, dénomination de voies publiques, tarifs 2019 du port de pêche… 20 délibérations inscrites à l’ordre du jour du Conseil Municipal du 28 novembre dernier et pourtant les vrais sujets sont ailleurs…

Le Cercle du Grau l’avait pressenti en choisissant l’abstention lors du Conseil Municipal du 26 septembre dernier (délibération n°10) à propos de l’autorisation donnée à Monsieur le Maire de signer tous les marchés liés à la réalisation de l’écoquartier méditerranéen. L’absence de montant maximum dans cet accord-cadre motivait son abstention. Une position confortée aujourd’hui lorsqu’il assiste impuissant à la signature de 6 marchés de prestations intellectuelles pour un montant total de 974 566 € HT. Près d’un million d’euros de frais d’études entre « diagnostic prospectif et détermination enjeux urbains (75 600 €), réalisation d’une maquette virtuelle du projet urbain (24 000 €), scénarios d’aménagement (176 817 €), étude de la gare (29 820 €), étude entrée de ville (306 556 €), étude Pompidou-Dossenheim (361 773 €) », engagés sans concertation avec les membres du Conseil Municipal ni lors (de désormais inexistantes) Commissions Urbanisme.

Et pourtant les sujets « Urbanisme » ne manquent pas. Monsieur le Maire, lors du Conseil Municipal du 31 octobre 2018, s’était engagé à présenter l’étude sur la redynamisation du centre-ville en convoquant une Commission dans les meilleurs délais. Une relance du Cercle du Grau par le biais d’une nouvelle question écrite en Conseil Municipal, à propos de la restitution de cette étude qui supposait la réalisation d’un sondage des commerçants, a finalement conduit Monsieur le Maire à décider d’une réunion au plus tôt … en janvier 2019. Le temps peut-être pour que la société, mandatée à hauteur de 20 000 €, puisse enfin administrer ce fameux questionnaire aux quelques commerçants qui seront restés ouverts en cette période de l’Aven.

Passée presqu’inaperçue en début de séance, la décision de Monsieur le Maire concernant la désignation d’un cabinet d’avocats dans l’affaire des photocopieurs de l’Office de Tourisme semble toujours autant gêner la majorité comme l’opposition… Pour mémoire, en novembre 2013, un contrat de location de 2 photocopieurs avait été signé à hauteur de 80 000 € HT pour la seule année de 2014, et 50 000 € pour les années suivantes. Par cette signature, le Président de l’époque engageait l’Office de Tourisme jusqu’en 2022 sans que ni l’équipe qui venait d’être battue aux élections municipales ni celle qui arrivait ne s’en émeuve réellement, mais cinq ans après… ?

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Le 6 décembre 2018

Gouverner, c’est prévoir

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L’ensemble des 41 délibérations soumises à l’approbation du dernier Conseil Municipal, devenu une simple chambre d’enregistrement, continue de refléter la gestion « à la petite semaine »de la Commune qui repose sur trois piliers :

  • payer pour des prestations et des services qui pourraient être assurés par des agents communaux dont les compétences, s’ils étaient suffisamment encadrés, pourraient être valorisées,
  • attribuer des subventions conséquentes à des événements ou à des associations à des fins de « mieux vivre » au Grau du Roi,
  • « saucissonner » les marchés publics ne permettant pas d’avoir de vision globale du montant total des travaux engagés.

Ainsi, Le Cercle du Grau a voté contre la signature d’une convention permettant à la Commune de se faire accompagner par une agence technique départementale (émanation du Conseil Département), gonflant ainsi un peu plus les charges fixes pour trois ans en matière de prestations de services.

Concernant, l’octroi d’une subvention de 40 000 € supplémentaires pour boucler le budget de l’Espace Jean-Pierre Cassel, Le Cercle du Grau a préféré s’abstenir, attendant que soit produit le bilan de fréquentation de ces spectacles pour l’année 2017. Estimant que la programmation culturelle serait peut-être à revoir, Le Cercle du Grau a renouvelé sa proposition d’étudier la mise en délégation de service public (à l’instar des Arènes) afin de ne pas impacter chaque année le budget de la Commune de quelque 180 000 €.

Les travaux de réaménagement du front de mer étant déjà engagés, il est difficile aujourd’hui de ne pas se prononcer favorablement pour tout avenant lié à ce marché. Cela étant, comme la plupart du temps, ces « surprises » risquent d’en créer une énorme lorsque le budget total de cette opération sera consolidé en fin de travaux.

Si la dépénalisation du stationnement est inscrite dans la loi, Le Cercle du Grau a cependant voté contre le montant du Forfait Pour Stationnement (FPS) qui sera fixé à 35€. Un montant laissé à la libre appréciation des Communes, mais que la Mairie a décidé d’aligner sur le montant des zones bleues, alors qu’il n’y en a pas au Grau du Roi car M Le Maire n’en veut pas et ce malgré les demandes des commerçants !

Désormais, tout dépassement de stationnement sera facturé 35€ (au lieu de 17€). Après avoir désorganisé le stationnement en centre-ville, Monsieur le Maire choisit la méthode de verbalisation la plus dure qui ne manquera pas d’avoir des répercussions sur la fréquentation touristique de notre station balnéaire en plus de pénaliser les résidents et ceux qui n’ont d’autres choix que de venir travailler en centre-ville en voiture.

Si officiellement, on ne constate pas d’augmentation sur le tarif horaire du stationnement, il faudra compter avec une plus grande amplitude appliquée désormais de 8 h à 24 heures (au lieu de 9 h à 22h) et des gratuités passant de 2 h 30 à seulement 2 h, notamment sur le parking des Anciens Combattants d’Afrique du Nord (face au Super U). Sur un malentendu, tout passe !

Le Cercle du Grau s’est par ailleurs abstenu sur la mise en place d’une taxe sur les enseignes publicitaires sans qu’un état des lieux de leur opportunité et du respect de la règlementation n’ait été effectué au préalable. En effet, certaines enseignes sont disproportionnées par rapport à la façade et utilisent des codes couleurs qui ne sont en pas en harmonie avec l’architecture vernaculaire du Grau du Roi. Taxer ces enseignes sur simple déclaration du commerçant revient à les installer durablement dans le paysage graulen.

Le 3 décembre 2017

N’est pas Maire-bâtisseur qui veut !

Travaux

A mi-mandat, le calendrier des travaux s’accélère au Grau du Roi. Ce qui n’était pas prioritaire hier devient urgent aujourd’hui. Normal à deux ans et demi des prochaines échéances municipales, l’horloge électorale tourne et les cordons de la bourse se délient !

  • « Lifting  » du front de mer pour 1,5 million d’euros où aucune extension de terrasse n’est autorisée pour les commerces installés à l’année, où toutes les suggestions d’amélioration sont systématiquement rejetées, où seul un bureau d’études est mandaté pour ce projet présenté comme majeur pour la Ville et non pas un cabinet d’architectes-urbanistes. (Lire l’article sur l’Esplanade de la Mer).
  • Rénovation du Quai du 19 mars 1962, où une seule voie de circulation est prévue entre la rue du Vidourle et celle du Gabriel Péri. Quand on connaît les embouteillages de cette portion de route actuellement sur 2 voies, notamment lors de l’ouverture du pont tournant, on comprend que le désengorgement du centre-ville n’a pas été la priorité de ce réaménagement. Pire encore, quand on sait que la rénovation de cette voirie ne prévoit même pas la réfection des réseaux pluviaux alors qu’à chaque épisode cévenol, les riverains voient dangereusement l’eau monter.

Et bientôt, la construction de l’Eco-quartier, la renaturation de l’ancien hôpital, la rénovation de l’ancien Phare, l’aménagement de l’avenue de la gare… de jolis projets « sur le papier » mais qui sans concertation ni vision globale n’apporteront aucune plus-value au Grau du Roi ni aucune qualité de vie supplémentaire aux Graulens.

Demandant sans succès que soient présentés ces projets en Commissions Urbanisme et/ou Patrimoine, Le Cercle du Grau a fait des propositions restées sans écho de la part d’un Maire qui gouverne seul, oubliant même parfois son équipe…

Le 1er novembre 2017

« Cohérence » ou « co-errance » pour l’équipe municipale ?

Conseil Municipal du 27 septembre 2017

Nouvel élément de langage de Monsieur le Maire, la « cohérence » a été mise à toutes les sauces lors des 15 questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil Municipal du 27 septembre 2017.

« Cohérente » l’activité de l’Espace Jean-Pierre Cassel pour lequel la Mairie refuse catégoriquement d’envisager une mise en Délégation de Service Public comme pour les Arènes ? Où est la cohérence de gestion entre ces deux espaces de spectacles, les Arènes ne rapportant qu’un loyer annuel de 10.000 euros et l’Espace Jean-Pierre Cassel proposant une programmation  humoristique très proche de celle des arènes et qui coûte 150.000 euros chaque année à la Commune ?

« Cohérente » la position de Monsieur le Maire sur la renaturation de l’ancien hôpital alors qu’en 2011, il votait contre cette délibération (lire la délibération du 27 janvier 2011 – 110127_delib_CM(1)) estimant que les « frais de  démolition et  la  remise  en état de l’espace naturel ne devait pas être pris en charge par la Commune » ? A l’époque en sa qualité de Conseiller Régional, Monsieur le Maire siégeait au Conseil d’Administration du CHU de Nîmes. A ce titre, il était parfaitement informé des coûts des travaux qu’il présente aujourd’hui comme « largement sous-estimés ». Six ans après, il semble découvrir  que  le  montant  des  travaux  est  3,5  fois  supérieurs  aux montants annoncés en 2011 et présente une « facture » de 5,7 millions d’euros dont plus d’un  million  d’euros  à  la  charge  de  la  Commune.  Alors aujourd’hui, Le Cercle du Grau repose  la question comment Monsieur le Maire peut demander à la Commune supporter une telle charge ? Quant à l’utilisation de cet espace de 7 hectares à l’emplacement unique : exit la création d’un centre de loisirs pour les enfants du Grau, jugée trop éloigné des activités proposées ; exit, aussi, le centre de soins pour les tortues marines, jugé trop éloigné du Seaquarium. Alors quels sont les projets pour cette zone finalement « loin de tout » ? Ni cohérente, ni visionnaire, cette position.

« Cohérent » de confier à un énième cabinet d’urbanisme, une mission de redynamisation du commerce du centre-ville durant 14 semaines à partir…d’octobre ? Peut-être pas la meilleure période pour effectuer un état des lieux alors que la majorité des commerces a baissé le rideau depuis fin septembre ! Urbanis, Bérénice, BAU-B, la SEGARD… Le Grau du Roi semble devenir un véritable laboratoire pour un bon nombre de cabinets d’études et surtout une source de revenus inépuisable. Le Cercle du Grau s’inquiète de la multiplication de ces intervenants et de la juxtaposition de leurs interventions sans aucune visibilité sur les plannings de mise en oeuvre et sans qu’aucune restitution de ces analyses ne soit jamais présentée. Evoquée depuis 2015, la charte d’embellissement du centre ville verra peut-être le jour pour la saison 2018, en espérant que la Commission Urbanisme soit, pour une fois, associée à ces travaux…

Alors « cohérence » pour un Maire qui saute de projet en projet ou plutôt « co-errance » d’une équipe municipale perdue qui semble subir les dossiers en les découvrant en Conseil Municipal ?

A lire aussi : Midi Libre du 30 septembre 2017170930_ML1

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Le 2 octobre 2017