Modification n°1 du Plan Local d’Urbanisme, dénomination de voies publiques, tarifs 2019 du port de pêche… 20 délibérations inscrites à l’ordre du jour du Conseil Municipal du 28 novembre dernier et pourtant les vrais sujets sont ailleurs…
Le Cercle du Grau l’avait pressenti en choisissant l’abstention lors du Conseil Municipal du 26 septembre dernier (délibération n°10) à propos de l’autorisation donnée à Monsieur le Maire de signer tous les marchés liés à la réalisation de l’écoquartier méditerranéen. L’absence de montant maximum dans cet accord-cadre motivait son abstention. Une position confortée aujourd’hui lorsqu’il assiste impuissant à la signature de 6 marchés de prestations intellectuelles pour un montant total de 974 566 € HT. Près d’un million d’euros de frais d’études entre « diagnostic prospectif et détermination enjeux urbains (75 600 €), réalisation d’une maquette virtuelle du projet urbain (24 000 €), scénarios d’aménagement (176 817 €), étude de la gare (29 820 €), étude entrée de ville (306 556 €), étude Pompidou-Dossenheim (361 773 €) », engagés sans concertation avec les membres du Conseil Municipal ni lors (de désormais inexistantes) Commissions Urbanisme.
Et pourtant les sujets « Urbanisme » ne manquent pas. Monsieur le Maire, lors du Conseil Municipal du 31 octobre 2018, s’était engagé à présenter l’étude sur la redynamisation du centre-ville en convoquant une Commission dans les meilleurs délais. Une relance du Cercle du Grau par le biais d’une nouvelle question écrite en Conseil Municipal, à propos de la restitution de cette étude qui supposait la réalisation d’un sondage des commerçants, a finalement conduit Monsieur le Maire à décider d’une réunion au plus tôt … en janvier 2019. Le temps peut-être pour que la société, mandatée à hauteur de 20 000 €, puisse enfin administrer ce fameux questionnaire aux quelques commerçants qui seront restés ouverts en cette période de l’Aven.
Passée presqu’inaperçue en début de séance, la décision de Monsieur le Maire concernant la désignation d’un cabinet d’avocats dans l’affaire des photocopieurs de l’Office de Tourisme semble toujours autant gêner la majorité comme l’opposition… Pour mémoire, en novembre 2013, un contrat de location de 2 photocopieurs avait été signé à hauteur de 80 000 € HT pour la seule année de 2014, et 50 000 € pour les années suivantes. Par cette signature, le Président de l’époque engageait l’Office de Tourisme jusqu’en 2022 sans que ni l’équipe qui venait d’être battue aux élections municipales ni celle qui arrivait ne s’en émeuve réellement, mais cinq ans après… ?
Le 6 décembre 2018