Accorder une terrasse commerciale, même décriée car située sur des places de stationnement, à un établissement qui tend à tirer la station balnéaire vers le haut tout au long de l’année, c’est bien. Permettre à un restaurant réputé d’installer une terrasse sur un espace public, même engazonné, c’est bien aussi. Prévoir dans un nouveau schéma urbain à un troisième établissement d’agrandir sa surface extérieure, c’est tout aussi bien.
Dans un souci de développement économique et d’attractivité touristique du Grau du Roi, Le Cercle du Grau est plutôt favorable à ces installations d’autant qu’elles concernent des établissements ouverts à l’année. Mais trois autorisations délivrées sont d’autant plus difficiles à justifier sans que la fameuse charte d’embellissement de la ville visant notamment à harmoniser les terrasses commerciales, et promise par la majorité municipale depuis 2015, n’ait été élaborée et mise en place.
Alors, Le Cercle du Grau repose la question, pourquoi Monsieur le Maire n’utilise pas son pouvoir souverain pour étendre ses décisions à l’ensemble des établissements situés sur le boulevard du Front de Mer ? Des projets de qualité lui avaient été soumis avant le début des travaux de l’Esplanade de la Mer. Pourquoi privilégier certains commerçants au détriment d’autres dans un même périmètre ? La vision de Monsieur le Maire s’arrêterait-elle à de simples accointances amicales ou commerciales ?
Le 22 février 2018