Une vente à rebondissements

Concernant la vente des « Anciennes Ecoles », une transaction que le groupe Le Grau du Roi a dénoncé à plusieurs reprises, le groupe majoritaire s’enlise un peu plus dans les contre-vérités en affirmant, dans la tribune « Parole Libre » du journal d’information municipal, que la commune n’a pas reçu d’offre d’achat à 900 000 €.

Les Graulens jugeront par eux-mêmes en découvrant la proposition d’achat de la société European Homes d’un montant de 900 000 € faite à la municipalité le 24 novembre 2014. Il semblerait aussi, toujours selon la majorité municipale qu’il n’y ait jamais eu d’offre d’achat à 750 000 € mais seulement une offre sûre et certaine de 690 000 € proposée par Messieurs Jean Rossignol et Frédéric Dupin. Là encore, les Graulens pourront apprécier « sur pièces » la croustillante offre d’achat ferme d’un montant de 750 000 € de l’immeuble dit « Anciennes écoles », envoyée à Monsieur le Premier Adjoint au Maire, délégué aux finances le 3 décembre 2014, toujours par les mêmes Messieurs Jean Rossignol et Frédéric Dupin.

Alors, pourquoi la Mairie a t’elle bloqué le compteur avec une proposition à 690 000 € qui n’a jamais existé ? Selon le courrier des acquéreurs, ils proposaient de « remonter leur offre d’achat à l’estimation des Domaines soit au prix de 750 000€ ». Où sont donc passés les 60 000€ manquants alors que les recettes semblent faire si cruellement défaut au budget de la commune ? Le grand argentier de la municipalité, Premier « Vice »-Maire  chargé du budget, ne serait-il plus en quête de ressources supplémentaires pour la commune ?

Malgré ces incohérences flagrantes, la majorité municipale s’efforce de se présenter comme « tranquille », se drapant dans une dignité de « vierge effarouchée », elle se défend en argumentant que ce qui « importe pour eux c’est qu’ils n’ont aucun intérêt personnel, ni lien familiaux avec les promoteurs, ils sont exclusivement animés par l’intérêt général de la ville et de leurs concitoyens ». Alors bien sûr, l’équipe municipale en place agite l’épouvantail des gros mots pour tenter de faire oublier ses incartades de gestion en criant au crime de lèse-majesté en « condamnant l’atteinte à leur sincérité et à leur intégrité, valeurs fondamentales de leur action publique ». Et si l’un de ces deux investisseurs était l’intime d’un adjoint au maire de la majorité municipale ?

« Quand la vérité est cachée, c’est osé. Quand le mensonge est écrit c’est effronté ». Lassés d’être roulés dans la farine, d’autres élus de la majorité municipale risquent de ne pas tarder à grossir les rangs des 3 adjoints démissionnaires, échaudés par certains pans cachés de la gestion municipale.

le 21 juillet 2015

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