Les résultats du scrutin des élections européennes étaient annoncés et tellement prévisibles qu’il parait surprenant que personne n’ait vu venir le coup d’après. Je n’ai pas pas à juger de la pertinence ou non de cette dissolution. Mais le spectacle aussi ubuesque que cacophonique auquel nous assistons depuis dimanche soir rend l’action publique et politique encore plus illisible et jusqu’à la limite du grotesque.
Le Grau du Roi n’échappe pas à ce « mercato » et à ces alliances contre-nature conduites sans aucune conviction politique, autre que celle de la « gagne ». Mais que deviendront tous ces apprentis-sorciers, prêts à tout pour parvenir à leur fin (faim), une fois l’euphorie de la campagne (et peut-être de la victoire) passée ? Quel projet commun entre un Républicain et un Rassemblement National ? Quel point de concorde entre La France Insoumise et le parti Socialiste ?
Ce mariage de la carpe et du lapin risque fort d’être fatal à la classe politique. Il éloignera encore un peu plus les électeurs des urnes et radicalisera davantage ceux qui ont voulu renverser la table lors des européennes. Au Grau du Roi et dans la 2ème circonscription du Gard, chaque scrutin imprime des traces toujours plus profondes. Celles que laisseront les élections législatives du 30 juin et 7 juillet risquent d’être indélébiles si la droite républicaine accepte la main tendue par le député sortant.
Fondatrice en 2016 du groupe de réflexions, Le Cercle du Grau, tête de liste aux élections municipales de 2020, résolument de droite, j’ai rejoint depuis 2022, le mouvement #horizonsleparti, porté par Édouard Philippe qui offre l’alternative politique la plus juste et raisonnable pour notre pays et notre territoire.
Le Cercle du Grau 
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